Carnaval de Dunkerque
Au XVII eme siècle Dunkerque fêtait le départ des marins-pêcheurs vers les côtes Islandaises pour un semestre de pêche à la Morue. Beaucoup n'en sont jamais revenus. La coîncidence entre cette fête et les jours gras qui précèdent le Carême est à l'origine du Carnaval de Dunkerque tel qu'on le connait aujourd'hui, un rite suivi par la quasi totalité de la population Dunkerquoise. Dans une région touchée de plein fouet par la crise économique et le chômage, le Carnaval est un véritable exutoire. A l'opposé de Venise et de ses fêtes privées dans de somptueux Palais, Dunkerque est un carnaval populaire qui touche toutes les couches de la population. Certains seront tentés d'y voir une débauche païenne, une orgie de bière et autres breuvages mais lorsqu'on rentre dans le coeur du Carnaval on y découvre une organisation incroyable et des autochtones aux coeurs chauds. Ici les palais sont des "chapelles" où les habitants ouvrent la porte de leurs maisons aux amis de leurs amis, les défilés de véritables moments de liesse populaire jusqu'aux chahuts endiablés du rigodon final. Les cols-blancs et les cols-bleus font place aux robes kitchs, aux longs manteaux de fourrure et aux chapeaux à fleurs. Sans être totalement gommées, les différences sociales sont estompées le temps d'une parenthèse...
Carnaval de Dunkerque
Au XVII eme siècle Dunkerque fêtait le départ des marins-pêcheurs vers les côtes Islandaises pour un semestre de pêche à la Morue. Beaucoup n'en sont jamais revenus. La coîncidence entre cette fête et les jours gras qui précèdent le Carême est à l'origine du Carnaval de Dunkerque tel qu'on le connait aujourd'hui, un rite suivi par la quasi totalité de la population Dunkerquoise. Dans une région touchée de plein fouet par la crise économique et le chômage, le Carnaval est un véritable exutoire. A l'opposé de Venise et de ses fêtes privées dans de somptueux Palais, Dunkerque est un carnaval populaire qui touche toutes les couches de la population. Certains seront tentés d'y voir une débauche païenne, une orgie de bière et autres breuvages mais lorsqu'on rentre dans le coeur du Carnaval on y découvre une organisation incroyable et des autochtones aux coeurs chauds. Ici les palais sont des "chapelles" où les habitants ouvrent la porte de leurs maisons aux amis de leurs amis, les défilés de véritables moments de liesse populaire jusqu'aux chahuts endiablés du rigodon final. Les cols-blancs et les cols-bleus font place aux robes kitchs, aux longs manteaux de fourrure et aux chapeaux à fleurs. Sans être totalement gommées, les différences sociales sont estompées le temps d'une parenthèse...